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Event

Women of La Place des Fêtes - a choral reading of their life writing

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Price

Free

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to

The  Paris Centre for Migrant Writing and Expression is delighted to welcome Nuit Cheloue with Lucile Adam, Juliana Koffi, Latifa-Aline Mahalla and Yoko Yama, accompanied by Csaba Palotaï on the electric guitar, to share their writing and how it has allowed them to break new ground, together, away from the paths mapped out for them as women who have come through battles of all sorts to find themselves living on the Place des Fêtes.

The event will take place in French.

Description en Français

4 autoportraits de femmes, lecture chorale

Par-delà les âges, les parcours, les cultures, et avec l'intensité de l'intime, la lecture croisée par quatre femmes de morceaux de leurs vies, raconte sans ambages, qu'être femme, c'est une condition. Outre qu'elles habitent toutes place des Fêtes, ce qui les réunit c'est d'avoir écrit ensemble leurs textes, c'est leur générosité et, surtout, d'avoir tordu le cou à la fatalité. Leurs courages sont un espoir. 

Cette lecture sera accompagnée par Csaba Palotaï (guitare). Né en 1972 à Budapest, son style est un mélange de rock, de free-jazz, de blues et de folk d’Europe de l’Est.

- autrices-lectrices : Lucile Adam, Juliana Koffi, Latifa-Aline Mahalla, Yoko Yama

- guitare électrique : Csaba Palotaï

- accompagnement à l'écriture & mise en scène : Nicolas Flesch

Un spectacle de Nuit Cheloue, issu du projet La Grande Mêlée.

La Grande Mêlée est soutenue par la Ville de Paris – festival Formes Olympiques, la mairie du 19ème arrondissement, la DRAC – été culturel, la Préfecture de Paris. 

Le spectacle a été accueilli pour sa première par l’Atelier du Plateau (Paris 19). L’auteure Jane Sautière le décrit ainsi:

Toutes, parlent ferme, portent haut leur désir de liberté, leur courage en oriflamme. Des femmes qui ont traversé les guerres que le monde sait faire aux femmes. Et elles sont éblouissantes. Dans quelques temps, l’AME sera supprimée, les squatteurs feront l’objet de poursuites judiciaires, les règles qui régissent l’accueil des réfugiés seront encore plus dures, les bateaux sombrent avec leur fret humain dans l’indifférence générale et on a envie de lâcher prise. Et puis non. On prend, un soir, avec quatre femmes sur scène, quatre femmes inédites, une sacrée leçon de ténacité, et, oui, d’amour de la vie. Il se pourrait bien que là soit notre survie, là où on pourra puiser la salutaire colère qui nous fera refuser le sort qui nous est destiné.